Pour le droit de définir sa fin de vie

L’actualité nous ramène une fois de plus à la question du choix de chacun  de définir sa fin de vie.

La législation actuelle, notamment  la loi Claeys-Léonetti,  permet aux médecins, collégialement et s’ils le souhaitent, d’administrer aux patients une « sédation profonde et continue jusqu’au décès ». La volonté du malade, même exprimée dans des « directives anticipées », ne s’impose pas aux soignants, et le Conseil Constitutionnel vient de le rappeler le 10 Novembre.

Si on ne choisit pas sa naissance, on doit pouvoir choisir sa mort.

Les Parlements de nombreux pays étrangers ont adopté des lois ouvrant à chacun, le cas échéant via une personne de confiance, le droit à une aide médicale à mourir et/ou au suicide assisté en cas de souffrances jugées intolérables. Le législateur français s’honorerait de voter une telle loi, conforme au principe de la liberté absolue de conscience qui est un principe fondamental reconnu par les lois de la République.

La Libre Pensée, avec l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, réclame qu’une telle loi soit votée rapidement.

Roger LEPEIX, Président du Groupe
Saint-Nazaire, le 4 décembre 2022

ADMD Association pour le Droit de mourier dans la dignité

 

Fédération Nationale de la Libre pensée