Le groupe de Saint Nazaire de la Libre Pensée, réuni le 2 juin, a pointé un sujet d’actualité portant sur la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse.
Dans les pays où les femmes ont acquis institutionnellement le droit de disposer de leur corps, des lois répressives se mettent en place en cascade, comme aux États-Unis où 16 États ont ou vont fermer les cliniques pratiquant l’avortement, le Missouri dernièrement.
L’Europe n’est pas en reste, sans doute confortée par les propos du pape considérant l’avortement comme « un recours à un tueur à gages ».
En Belgique, la reconnaissance du fœtus comme être humain est actée ; à partir de 180 jours, il y a obligation de donner un prénom et possibilité de nom de famille ; cet acte est obligatoire au même titre que l’acte de naissance, et ce même pour un enfant sans vie.
Les partis liés à l’Église catholique ont pour but de faire remonter la reconnaissance civile d’un enfant sans vie « jusqu’au jour de la conception ». Cette manœuvre juridique est fondée pour combattre le droit à l’avortement dans tous les pays dont la pratique est inscrite dans le droit, ou ceux qui espèrent l’obtenir un jour.
La Libre Pensée de Saint-Nazaire dénonce l’avancée de l’Église catholique dans un domaine qui ne la regarde pas, et prend position pour le respect du droit de toute femme qui souhaite recourir à l’avortement.
Elle appelle à se mobiliser pour défendre ce droit menacé.
Roger LEPEIX,
Président du Groupe
Saint-Nazaire, le 2 juin 2019