NE TOUCHEZ PAS A LA LOI DE 1905 !
Communiqué de la Fédération des Groupes de la Libre Pensée de Loire-Atlantique
Si ce sont plus de 20 millions de Français qui subissent le couvre-feu depuis le 14 octobre, c’est bien dans la France entière qu’à partir de la même date est entré de nouveau en vigueur l’« état d’urgence sanitaire », une première fois décrété le 24 mars dernier et poursuivi depuis par une situation transitoire qui en conservait à peu de choses près toutes les principales dispositions.
Si l’on peut douter de son efficacité quant à résoudre la pandémie actuelle, il faut être sûr de ses méfaits dévastateurs sur les libertés publiques individuelles et collectives de nos concitoyens.
En réalité, la seule réponse du gouvernement à la crise économique, sociale et politique à laquelle est confronté l’ensemble de la population est une loi d’exception !
Au moment où les salariés du privé connaissent les plans de licenciement, de restructuration et un accroissement inégalé du chômage et où les services publics sont littéralement attaqués de toute part comme dans l’hôpital ou l’Education nationale, l’urgence démocratique serait de se réunir, de s’exprimer, d’affirmer les réels besoins, de les revendiquer et de manifester pour les obtenir. Faut-il rappeler que la démocratie implique le droit absolu de contester ou de vouloir annuler les lois que l’on estime contraire à sa conscience ?
C’est justement tout cela que la loi d’exception interdit et que « l’état d’urgence sanitaire » permet, du Premier ministre en passant par le ministre de la santé jusqu’aux préfets dans les départements, d’interdire.
Dans la même logique, au nom d’une certaine idée du « séparatisme », entendez le « séparatisme musulman », certains projets commencent à s’affirmer et se dessiner. Le pouvoir politique menace ainsi clairement les lois de 1901 (liberté d’associations) et par là, celle de 1905 (séparation des églises et de l’Etat)
Etat d’urgence et ses mesures liberticides d’un côté et modification de la loi de 1901 sur la liberté d’association de l’autre, ce n’est, ni plus ni moins, que le démantèlement du principe de la « Liberté de conscience » !
Ensemble, défendons les libertés, toutes les libertés !
Ne touchez pas à la loi de 1905 !