En marche…. Vers un État totalitaire
Le nouveau projet de loi « anticasseurs » préparé par le gouvernement :
- Permettrait d’inculper, voire d’emprisonner :
- tout opposant « membre d’un groupement » voulant manifester son opinion,
- tout militant syndical « organisateur de groupement» appelant à une grève, une délégation ou un rassemblement revendicatif,
- Instaurerait un nouveau fichier des « personnes interdites de manifestation » plus large que l’ancien,
- Permettrait au préfet de prononcer les interdictions de manifester, en contradiction avec le principe de séparation des pouvoirs, qui en attribue la responsabilité à un juge.
- Réinstaurerait la culpabilité « pour un fait que l’on n’a pas nécessairement commis», résurgence de la loi Marcellin de 1970, abrogée en 1998.
Cette nouvelle loi « anticasseurs » serait une atteinte grave à la liberté individuelle et collective d’expression. Ce projet arrive après que des violences policières ont blessé gravement des personnes, participant ou non à des manifestations, et qu’a été rejetée la demande de suspendre l’utilisation de « lanceurs de balles de défense », qui ont déjà éborgné 14 personnes. Comme l’a dit le député centriste Charles de Courson, ce projet de loi nous rappelle le régime de Vichy.
Le Groupe nazairien de la Libre Pensée s’inquiète de l’évolution policière de l’État si ce projet de loi était adopté.
Rejet et retrait du projet de loi liberticide !
Roger LEPEIX,
Président du Groupe
Saint-Nazaire, le 5 février 2019
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