Depuis 1972 (Pierre Messmer étant Premier Ministre), les Gouvernements français ont organisé une colonie de peuplement en Kanakie, appelée maintenant « Nouvelle-Calédonie », avec l’objectif d’arriver à une majorité de colons, pour protéger les intérêts français dans l’extraction du nickel et étendre le domaine maritime.
Un « accord » avait été signé en 1988 permettant une relative paix sociale, et laissant aux kanaks la majorité aux élections locales. C’est cet accord que Macron a voulu remettre en cause par sa modification constitutionnelle, mettant ainsi le feu aux poudres. Macron a alors tapé du pied, proclamé l’état d’urgence, et envoyé 1000 gendarmes supplémentaires pour rétablir l’ordre.
Mais il s’est trouvé contesté jusque dans son camp. La Maire Renaissance de Nouméa, les présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat, et d’autres, ont appelé à reporter le congrès et à privilégier le dialogue.
Rien de va plus pour Macron, qui n’a pas même réussi à réunir les parties en présence, ni en visio, ni même sur place. Il en est maintenant à parler d’un référendum national, pour éviter un congrès à Versailles qui pourrait ne pas lui être favorable.
Le Groupe de la Libre Pensée de Saint-Nazaire dénonce cette nouvelle offensive colonialiste, et soutient le droit du peuple kanak à décider de son avenir.
Roger LEPEIX
Président du Groupe