Le Groupe de Saint-Nazaire de la Libre Pensée, réuni le dimanche 6 novembre, a constaté une fois de plus l’état de dégradation de l’Hôpital public, après des décennies de plans meurtriers décidés par les Gouvernements successifs.
Il soutient les résistances contre ces plans, qui actuellement s’organisent et s’intensifient, entre autres :
– la pétition du Collectif des pédiatres, remise à l’Élysée le 2 novembre avec 7000 signatures. Les pédiatres dénoncent la pénurie organisée par Macron et son Gouvernement, qui épuise les personnels et les oblige à trier les soins apportés aux enfants, donc met en danger leur sécurité.
– l’action de grève des internes, qui s’opposent en particulier à leur envoi dans les déserts médicaux. sous couvert d’une année de formation supplémentaire.
L’offensive réactionnaire du Gouvernement est tous azimuts, avec entre autres :
- le refus de revaloriser réellement les professions médicales (soignants et non soignants),
- le refus de réintégrer les personnels suspendus, et l’exclusion des médecins étrangers,
- la poursuite du numerus clausus via Parcoursup,
- la poursuite des fermetures de lits et de postes.
Le Groupe de la Libre Pensée de Saint-Nazaire exige que les moyens soient donnés à l’hôpital public pour pouvoir assurer les soins nécessaires à tous ceux qui en ont besoin.
Roger LEPEIX, Président du Groupe
Saint-Nazaire, 6 novembre 2022