Communiqué
La pandémie et la mise en place de l’état d’urgence sanitaire ont permis à ce gouvernement d’avancer d’une façon inespérée pour lui dans ses objectifs de destruction de l’Ecole publique et laïque.
Le projet de loi séparatisme (appelé aussi par antiphrase “confortant le respect des principes de la République”) n’est pas encore totalement voté que déjà les principes de la République sont piétinés.
Ainsi aujourd’hui, dans l’académie de Nantes, des élèves des établissements publics sont convoqués pour le baccalauréat dans les établissements privés catholiques.
Faut-il rappeler que les élèves ne choisissent pas leur lieu d’examen ?
Faut-il rappeler que la loi du 09 décembre 1905 précise dans son article 28 qu’il est interdit d’élever ou d’apposer des signes ou emblèmes religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit ?
Faut-il rappeler que l’organisation de l’examen du baccalauréat est une mission de l’Etat et à ce titre, doit être soumise au principe de laïcité ? Pour être précis, les épreuves doivent se dérouler dans des salles où aucun signe extérieur ostentatoire religieux ne doit être mis en avant.
En conséquence la Libre Pensée exige que les autorités de l’Académie de Nantes annulent toutes dispositions qui ne se conformeraient pas aux règles de la laïcité dans les procédures normales d’organisation matérielle des examens.
Nantes, le 08 juin 2021