Défendre les victimes des prêtres pédophiles

Conférence des évêques, Lourdes le 3 novembre 2018. Photo AFP

Le Groupe de Saint-Nazaire de la Libre Pensée avait dénoncé le 7 Octobre comme étant un enfumage l’opération de « Témoignage Chrétien », qui a exigé une Commission parlementaire d’enquête sur les prêtres pédophiles.

Il constate que le Sénat a très normalement refusé cette exigence, et il espère que l’Assemblée Nationale fera de même. C’est à la Justice d’enquêter sur les crimes !

Une nouvelle opération de communication a été lancée à l’occasion de la Conférence des Évêques de France réunie à Lourdes le 3 Novembre ; elle vise à faire croire une fois de plus que l’Église catholique prend au sérieux les crimes de ses prêtres et qu’elle soutient les victimes.

Mais il n’y a rien de vraiment nouveau, et la presse souligne que l’objectif réel est de tenter de circonscrire l’incendie en faisant taire les victimes.

Ceci est vérifié notamment par :

  • la manière dont les victimes ont été reçues, visant à les intimider ;
  • le constat qu’en a fait l’association de victimes « La parole libérée », qui a dénoncé cette opération de communication et a refusé d’y participer ;
  • le limogeage de ses fonctions de juge ecclésiastique de Pierre Vignon, prêtre qui a demandé la démission de son archevêque pour avoir couvert des prêtres pédophiles.

Dans la République Française, il n’y a pas de « justice ecclésiastique ».

La Libre Pensée souligne que tous les crimes doivent être jugés par les tribunaux ad hoc, dans l’égalité de droits de tous les citoyens.

Roger LEPEIX,
Président du Groupe de Libre Pensée

Saint-Nazaire, 4 novembre 2018