Le Groupe Nazairien de la Libre Pensée, réuni le 3 Avril, s’est félicité du recul du Gouvernement concernant le projet de constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité. Il est fier d’avoir contribué, même modestement, à ce résultat.
Pour autant, l’offensive gouvernementale contre les libertés publiques continue, à travers les violences policières qui se multiplient, et aussi via le projet de loi « Urvoas » actuellement en discussion, qui vise à pérenniser l’état d’urgence et les limitations aux libertés démocratiques.
Les libres penseurs de Saint-Nazaire constatent que les mesures prises ne peuvent en aucun cas dissuader un kamikaze déterminé à passer à l’action. En revanche ces mesures permettent bel et bien au Gouvernement de s’opposer par la répression à la résistance qui monte contre ses plans de régression sociale.
C’est cette situation, combinant la régression économique et sociale, donc démocratique, et les incertitudes sur en particulier le sort du projet de loi « Travail » qui voudrait supprimer le Code du Travail, qui pèse sur les citoyens et qui est lourde de dangers.
La Libre Pensée appelle les citoyens à l’action pour la défense des libertés et des acquis sociaux, en liaison avec les associations démocratiques et les syndicats de salariés qui exigent le retrait de la loi « Travail ».
Roger Lepeix
Saint-Nazaire, le 3 avril 2016