Le Groupe de Saint-Nazaire de la Libre Pensée a publié le 5 Juin, avec d’autres organisations, une déclaration réclamant la fin de l’État d’Urgence Sanitaire. En effet, dans le cadre du déconfinement, la limitation à 10 personnes maximum pour les rassemblements sur la voie publique est une attaque contre une liberté fondamentale, celle de manifester, alors que parallèlement le Gouvernement autorisait les rassemblements pour aller à la messe, au Puy du Fou, etc.
Il s’agissait bien d’une mesure visant à protéger le Gouvernement du mécontentement populaire.
Le juge des référés du Conseil d’État a d’ailleurs confirmé ce point dans une ordonnance du 13 Juin. Il rappelle que « le droit d’expression collective des idées et des opinions constitue une liberté fondamentale » et que « son exercice, notamment par la liberté de manifester et de se réunir, est une condition de la démocratie et l’une des garanties du respect d’autres droits et libertés constituant également des libertés fondamentales au sens de cet article, tels que la liberté syndicale ».
Le juge a donc suspendu l’exécution de la partie de l’article 3 du décret du 31 Mai 2020 « en tant qu’elle s’applique aux manifestations sur la voie publique soumises à l’obligation d’une déclaration préalable. »
Le Groupe de Saint-Nazaire de la Libre Pensée appelle tous les citoyens à faire respecter le droit fondamental de manifester, notamment en passant outre les décisions liberticides du Gouvernement et en manifestant massivement pour défendre les libertés et les revendications sociales, en premier lieu celles des personnels de santé.
Roger Lepeix, Président du Groupe
Saint-Nazaire, le 21 juin 2020