Dans l’indifférence générale, quelques députés viennent de voter une loi qui prolonge le régime transitoire post-Etat d’urgence jusqu’au 1er avril 2021. Ils autorisent ainsi le gouvernement et les préfets en fonction des indicateurs épidémiologiques, définis par les agences du gouvernement lui-même, à restreindre les libertés de circulation et de rassemblement. Dans le même temps le nouveau « Schéma National de Maintien de l’Ordre» du Ministère de l’Intérieur est contesté par une quarantaine de sociétés de journalistes qui dénoncent « un feu vert accordé par le Ministre de l’Intérieur aux forces de l’ordre pour empêcher les journalistes de rendre compte pleinement des manifestations ».
Le Groupe de la Libre Pensée de Saint-Nazaire s’interroge.
- Cette épidémie justifie-t-elle une telle remise en cause des libertés démocratiques ?
- Que penser des données chiffrées déversées sans cesse sur les citoyens pour décider de ces mesures alors que nous n’avons aucun recul statistique sur cette épidémie ?
- Comment croire que ces mesures liberticides sont prises pour protéger la santé des citoyens alors que les hôpitaux n’ont toujours pas de moyens supplémentaires ?
Telles sont les questions que soulève la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement à laquelle s’ajoute sa volonté de diviser les français à travers son projet de loi sur le séparatisme qui remet en cause notamment la loi de 1901 sur la liberté d’association et la loi de 1905, et donc la liberté de conscience.
C’est pourquoi pour discuter sereinement de ces questions, et permettre à chacun de prendre du recul et de ne pas se laisser submerger par le flot quotidien d’informations anxiogènes des médias, le Groupe de la Libre Pensée de Saint-Nazaire organise le 3 novembre à 18h30, Maison des Associations salle 4, un café-philo intitulé “Covid-19 et libertés démocratiques”.
Prochaine réunion mensuelle du Groupe le Dimanche 8 Novembre à 10 h salle Mansart.
Roger LEPEIX, Président du Groupe
Saint-Nazaire, le 4 octobre 2020