La loi Debré (1959), mère de toutes les lois anti laïques !
A l’initiative du Groupe de Saint-Nazaire de la Libre Pensée, la Section de Saint-Nazaire de la Ligue des Droits de l’Homme, l’Union Locale Force Ouvrière de Saint-Nazaire, le Secteur de Saint-Nazaire des DDEN (Délégués Départementaux de l’Education nationale).
REUNION-DEBAT
avec JEAN-PAUL CHARAUX, Syndicaliste, Libre penseur
Mercredi 25 janvier 2017
à 17 h, salle 7
Maison des Associations (Agora 1901)
2 bis, rue Albert de Mun à Saint-Nazaire
La Loi Debré, loi scélérate, “mère” de toutes les lois anti laïques
En 1959, la loi Debré, héritière du Pétainisme, a été jugée par les laïques comme une loi scélérate du fait qu’elle mettait à disposition de l’éducation catholique des fonds publics.
Peut-on aujourd’hui, alors que nous connaissons une relégation sociale importante et plus de 100 000 jeunes qui sortent chaque année du système scolaire sans diplôme, revoir le mode de financement des établissements privés sous contrat qui participent à une sélection des élèves préjudiciables à l’intégration de tous ?
Nos enfants doivent pouvoir bénéficier d’un dispositif d’éducation de qualité. A l’heure des enjeux de mondialisation et d’un populisme qui gagne, les laïques vous invitent à cette REUNION-DEBAT car la question de l’abrogation de loi Debré est un enjeu de justice pour tous.
A titre d’exemple, le budget de l’Etat 2016 prévoit pour le seul enseignement privé une dépense de plus de 7 milliards ! La loi Debré, qui a permis progressivement le financement public de l’enseignement privé au bénéfice des religions est une attaque fondamentale à la loi de 1905.
La laïcité, c’est la liberté de conscience et en même temps la neutralité vis-à-vis de l’Etat vis-à-vis de toutes les confessions.
La religion est, et doit rester une affaire privée.
L’Etat chez lui, l’Eglise chez elle! proclamait Victor Hugo
Le Serment de Vincennes
“Nous, délégués des pétitionnaires des communes de France, représentant 10.813.697 Français et Françaises de toutes origines et de toutes opinions ayant signé la pétition solennelle contre la loi scolaire de division du 31-12-1959, faisons le serment solennel :
- de manifester en toutes circonstances et en tous lieux notre irréductible opposition à cette loi contraire à l’évolution historique de la Nation ;
- de lutter sans trêve et dans défaillance jusqu’à son abrogation ;
- et d’obtenir que l’effort scolaire de la République soit uniquement réservé à l’école de la Nation, espoir de notre jeunesse.”