A bas la guerre!

Communiqué du groupe de la Libre Pensée de Saint Nazaire.

Plus de trois ans de guerre en Ukraine. Plus d’un million de morts des deux camps. Des centaines de milliers de réfugiés fuyant les horreurs de la guerre.

Avec l’élection de Trump la vérité éclate au grand jour, les partisans de la guerre affichent le mépris le plus total des peuples. Pourtant Anatole France nous l’avait déjà dit : « on croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels ».

Pour autant, les va-t’en guerre ne désarment pas. Soucieux d’avoir une part dans les ressources de l’Ukraine, E. Macron et les gouvernements européens envisagent d’y envoyer des troupes. Ils imposent au mépris de la plus élémentaire démocratie des budgets d‘austérité qui ferment des classes dans les écoles, des lits dans les hôpitaux et d’une manière générale liquident les services publics. Face à la résistance des peuples, pour faire passer en force leur politique, ils n’ont d’autre issue que de militariser la société en commençant par l’école.

 Lors des vœux aux armées E. Macron a déclaré vouloir mobiliser davantage de jeunes volontaires « en renfort des armées en cas de besoin face à une accélération des périls ». Il faut savoir que la France vise 210 000 militaires d’active et 80 000 réservistes à l’horizon 2030. 

Pour cela l’armée investit l’école : « classes citoyennes », « classes défense », partenariats entre les unités militaires et les collèges. Participation des élèves aux cérémonies mémorielles (appelées « patriotiques » par M. Samzun).

Le groupe de la Libre Pensée de Saint-Nazaire qui depuis 1882 défend la paix et la laïcité de l’école et de l’État, combat cette militarisation de l’École, de la jeunesse et de la société.

Les enseignants ont une mission : instruire, transmettre les connaissances, dispenser une formation professionnelle. L’armée, la gendarmerie, comme tout autre groupe de pression politique, idéologique, religieux, économique… n’ont rien à faire dans les écoles, les collèges et les lycées.

« Maudite sois la guerre » nous montre l’enfant au pied du monument de Gentioux.

Monument pour la paix de Gentioux (Creuse). Photo FNLP