Le Groupe de Libre Pensée de Saint-Nazaire, réuni le 1er Mars, a discuté de la situation en Europe, et en particulier a comparé ses évolutions en Grèce et en France.
Il y a des similitudes : en Grèce comme en France, la volonté du peuple pour le changement, par l’arrêt des politiques d’austérité et de régression sociale, s’est exprimée à plusieurs reprises.
Dans les deux cas, l’Union Européenne et le FMI ont bien fait comprendre aux peuples que sa volonté, même exprimée majoritairement aux élections, ne pouvait en aucun cas être prise en compte. Que donc comptait seulement la politique définie par les marchés financiers, qui continuerait à s’appliquer.
Il y a des différences : si le nouveau Gouvernement grec essaie de maintenir son programme, et d’en appliquer au moins une partie, celui issu des urnes en France en 2012 a mis moins de 24 heures pour y renoncer.
Par ailleurs, le peuple grec a pu, contrairement à la France, utiliser une coalition de partis politiques qui avaient réellement montré leur indépendance par rapport aux pouvoirs en place.
En revanche, la situation française, bloquée quant aux débouchés politiques, se trouve maintenant dépendante du mouvement de résistance sociale, principalement via la réussite de la grève interprofessionnelle du 9 Avril prochain.
Roger LEPEIX